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journal, notes d'écritures
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léjèreté, joua, libertée, bienvaillansse !
jeudi, janvier 21 2016
di 23.08.15 retour Paname. poursuivre ce roman-ci, là ? le journal… lu 24.08.15 départ de nuit en grimpe d'arbres pour 4 jours consécutifs. pluie. gros vent, aube brumeuse, grise, mais pas de spleen… vieillir : quand le corps devient lourd. nature
se dessaisir
jeudi, avril 16 2015
lu 16.03.15 Paris. à mon retour, le prunier en fleurs. pour le reste, humeur mélancolique. ma 17.03.15 Paris. le prunier, et son rejet quelques mètres derrière, majestueux en fleurs, comme en neige. encore un ami proche, plein de ressources, de
éclats de journal sud
jeudi, mars 26 2015
lu 09.03.15 Île-de-France. Vaucluse. sud. Paris. Caromb. départ en résidence pour une semaine. venir. là : la descente vers le sud, les terres calcaires, la lumière, les garrigues, le Ventoux dominant, sans cesser. journal de la construction… ne pas
venue… et départ
dimanche, février 8 2015
je 01.01.15 Paris. grande belle journée froide et largement ensoleillée. marcher, longtemps, dans la ville. le soleil passe bien vite ces temps-ci, il ne dépasse qu’à peine et pour quelques rares heures la ligne des toits. ve 02.01.15 Paris. 5
et puis... (fin du tome I - 25 ans de journal 1990 - 2014)
samedi, janvier 3 2015
lu 08.12.14 Paris. j’avance lentement le projet de site pour l’album, qui est je crois d’une conception intéressante. ce sera le véhicule, reste à faire le voyage, la trace… et réaliser la déco intérieure avec musique, images, vidéos… métro : une
reprendre la main
mercredi, décembre 3 2014
sa 25.10.14 Paris. seul à la maison la majeure partie de la journée. disque-album : j’ai une idée de plus en plus précise de ce que je veux. pour les copains musiciens et la vidéo : proposer idées et atmosphère sonores, visuelles, directions
laisser venir - l'assise
dimanche, octobre 26 2014
me 01.10.14 Paris. levé tôt. octobre déjà. ne pas oublier cette position de recul, d’un certain détachement (comme j’ai su presque le faire ces deux derniers jours en partie), ou tout du moins d’un engrènement moindre, pour être plus posé, donc plus
nomade, fin de voyage...
dimanche, septembre 7 2014
sa 16.08.14 Lyon. ce lieu très particulier qu'est le journal, particulier car s'y déroule une pensée, un type de pensée et en qualité et en « timbre »… un timbre venu comme d'en-dessous de la vie vécue, des faits enchaînés, des actions déroulées, des
terres et eaux d’Irlande, d’Helvétie, de Lozère…
lundi, août 25 2014
di 20-21.07.14 Dublin. les rives de la Liffey, qui réminiscent forcément Joyce, tout comme le Trinity college réminisce Beckett. la library, la long room du college : ce vaste, imposant dépôt de nos pensées d'hommes, morts, impressionnant dépôt
le calme, le silence et la pluie
mardi, juillet 15 2014
me 02.07.14 Paris. écriture sur le disque aux aurores. puis grimpe d’arbres : journée de 13 h. je 03.07.14 Paris. belle journée. le repos peut s’amorcer, le travail au calme. ça sent l’été. la chaleur grosse. écriture du disque. maintenant, pendant
la pensée lente
jeudi, juillet 3 2014
ma 10.06.14 Paris. la pluie, la pluie, la pluie… déplacer l'enjeu de la réalisation de soi égocentrée vers la réalisation de soi tournée vers le soin, l'attention aux autres (et cela peut aussi passer par la littérature). (trop centré sur soi peut
dedans
vendredi, juin 20 2014
sa 24.05.14 Paris. pluie, soleil, soleil, pluie… Je ne dis jamais ce qu'il faut faire ni comment le faire. J'essaie de redessiner la carte du pensable afin de lever les impossibles et les interdits qui se logent souvent au cœur même des pensées qui
le plateau nu
lundi, mai 26 2014
di 11.05.14 Paris. météo toujours exécrable. même à midi, devant les fenêtres, nous devons avoir lumière allumée. marcher, marcher lentement dans les rues, longuement, le vent violent, les grains subits. modifier sa vision, son toucher, sa réception
libre (?)
samedi, mai 10 2014
sa 26.04.14 Paris. seul. je viens donc de connaître ces derniers jours deux changements majeurs de vie comme l'on n’en connaît généralement guère plus d'une dizaine dans une existence… le plus remarquable est peut-être que je prenne cela calmement.
renouvellement
dimanche, avril 27 2014
je 17.04.14 Paris. fini le récit de la Russie… la redescente est finie elle aussi, elle a été délicate… en proportion de l’ascension. j’ai 44 ans demain. très petit moral. Le contenu de ces images, qui se dégageait, de façon tout involontaire de la
l'immense profondeur russe
jeudi, avril 17 2014
je 03.04.14 Paris. tenir ainsi un journal chaque jour était intenable. j’ai voulu lutter contre le temps, l’oubli. j’ai voulu tenir prise. contre le sable. avec traces. peut-être est-ce vain m’y suis-je enfermé mais il y a ce « avec » et notre
identifier – accepter – abandonner – apaiser
jeudi, avril 3 2014
je 20.03.14 Paris. ciel parfaitement dégagé. équinoxe. c’est donc le printemps, mais il a déjà commencé il y a trois semaines, à moins que ne revienne un épisode de fraîcheur. mais quand bien même l’hiver a été ici si extraordinairement doux, il n’a
la parole matière - la parole portée - la parole claire
samedi, mars 22 2014
di 09.03.14 Isère. méditation dans le pré dans le soleil miraculeux dans les herbes les pissenlits. lu 10.03.14 Isère. méditation brève dans le pré. soleil. boulot, gestion, réalisation de plans de tyrolienne pour le jardin du Luxembourg en
titre provisoire
lundi, mars 10 2014
ve 21.02.14 Paris. le soleil perce avec force au travers de très gros cumulus et cumulonimbus, blancs à leur sommets, noirs à leur bases, très basses, près du sol. j’ai fait les toutes dernières modifs dans bref, et ai fini la dernière relecture, sur
s'unifier
vendredi, février 21 2014
di 09.02.14 Paris. soleil et cumulus, assez fortes rafales. Refonder : je ne sais pas si je comprends encore ce titre (à l’époque je parlais je crois de refonder une langue qui me soit plus adéquate), mais en définitive je ne sais pas si je comprends
l’exposition hors soi
dimanche, février 9 2014
ve 31.01.14 Paris. 3 degrés au matin, ciel clair. 11 h d’une grosse journée de gestion. quelques mots en vrac de Paul Valéry : Être heureux, encore faut-il avoir conscience de l'être. Qui veut faire de grandes choses doit penser profondément au
maison et cabane, mer et plateaux
vendredi, janvier 31 2014
di 19.01.14 Paris. Lyon. lever avant le jour. au petit matin, la ville bleue, dans l’échancrure de la Seine. Lyon : passage à notre ancienne maison, brûlée il y a deux ans. elle a été rasée il y a quelques jours, arasée jusqu’au sol. il ne reste que
l'esprit agité
samedi, janvier 18 2014
di 05.01.14 Paris. Lyon. larges zones de bleus couvertes peu à peu au matin par un front blanc. toujours très doux pour un hiver. cet hiver qui devait être clame, presque trop calme, est finalement tout sauf cela : il s’est rempli peu à peu. départ à
la fragile ligne de justesse
mardi, janvier 7 2014
21.12.13 Paris. solstice, le jour de jour court. ciel blanc, laiteux, plafond assez haut. hier, les amis anglais, théâtreux, sont arrivés à la maison pour quelques jours. ils ont des valises énormes, grandes comme des menhirs, on y rentrerait un
grand temps
vendredi, décembre 20 2013
ma 03.12.13 Paris. soleil. L'histoire enseigne, mais elle n'a pas d'élèves. Gramsci calme, serein, depuis hier. accepter la peur, accepter l’incertitude, être présent à soi-même… développer la bienveillance, la joie. ce journal n’est que celui d’un
l'acceptation
mardi, décembre 3 2013
je 21.11.13 Paris. le jardin encore trempé d’hier. un tout petit moins froid peut-être. je donne mon cours à la Sorbonne, puis réunion à l’atelier du plateau pour travailler sur un projet de résidence de création, puis, au retour, relevé des mails
l'attachement
mercredi, novembre 27 2013
l'attachement à la terre, article pour l'atelier de géopoétique du Rhône.
respiration claire
vendredi, novembre 22 2013
09.11.13 Isère, Charantonnay. temps assez clair. je récupère, je dors. puis élagage d’un arbre avec le paternel. 10.11.13 Isère, Charantonnay. Paris. pluie. en famille. retour à Paris en soirée. 11.11.13 Paris. beau ciel clair et frais. j'aime
Je ne me tairai plus
vendredi, novembre 15 2013
Frères humains qui avec nous vivez, et après nous vivrez encore, Il est temps. Aujourd’hui une gangrène, majeure, historiquement récurrente, à nouveau essaime : celle de la montée des mouvements identitaires, excluants par nature… Il est temps
automne et souffle
lundi, novembre 11 2013
ve 25.10.13 Paris. les feuilles du prunier, celles du robinier, passées au jaunes il y a quelques jours, désormais tombent. il pleut. bref : j’attends… que ça recharge. je n’ai jamais voulu me presser pour ce volume, trop important peut-être à mes
époque, passage.
samedi, octobre 26 2013
di 13.10.13 Paris. grand ciel bleu, un peu de vent, jeux de lumières dans le feuillage du prunier devant la fenêtre. j’ai dormi tout mon saoul. une journée pour soi. journée pour écrire. en essayant de ne pas trop se mettre à l’ombre non plus, et de
je suis un corps dans l'espace
dimanche, octobre 13 2013
me 02.10.13 Paris. ciel blanc, presque bleu, mais ne parvenant pas au clair complet. je n’arrive pas à travailler sur bref, bloc énorme… sans doute est-ce en train de se nourrir de lectures, de pensées, que cela murit… je 03.10.13 Paris. toujours
le temps, les hommes, l’oubli
mercredi, octobre 2 2013
sa 21.09.13 Paris. beau, 20 degrés. S, après le théâtre de la Colline, l’Avignon in, le festival d’Aix, voit maintenant l'une de ses autres traductions qui va être mise en voix à la Comédie Française. heureux pour elle, et fière même je crois un peu
les autres
samedi, septembre 21 2013
ma 03.09.13 Paris. boulot, fatigue. me 04.09.13 Paris. boulot, exténué, des coups de barre, de faiblesse assez violents. je paie les excès de la semaine précédente, mais peu à peu, extrêmement lentement, je me recale dans un rythme horaire moins
désir
mercredi, septembre 4 2013
ma 20.08.13 Paris. seul. ciel clair, frais. lune pleine. ok. vais pas me morfondre hein. trouver le calme, aller le chercher puisque j’en parle depuis si longtemps. c’est l’occasion ce temps seul d’apprendre un peu mieux à aller la chercher cette
tenter le présent
vendredi, août 23 2013
je 08.08.13 Lyon. ciel très couvert, vent de nord. lever tôt. méditation dehors, puis je nage un bon moment dans l’eau fraîche. ensuite café au bureau sur le petit balcon et je commence à travailler. il fait frisquet, et j’ai été refroidi par la
l’inquiétude
vendredi, août 9 2013
ven 26.07.13 Paris. Marseille. Pertuis. levé aux aurores. méditer devant le jardin dans la nuit, la pluie applaudit très délicatement sur les feuilles du prunier, la pluie s'intensifie, la foudre, le tonnerre par intermittence, se rapprochent. je
chaleur
dimanche, juillet 28 2013
di 14.07.13 Paris. large soleil. lever tard. journée de calme enfin, de moins de poids. écrire un peu, travailler un peu le bois, du cade odorant, entêtant, dans la grosse chaleur de l’après-midi. 30 degrés à l’ombre à 17 h. je ne sors presque pas,
fragile, acharné
lundi, juillet 15 2013
me 03.07.13 Paris. ciel voilé, proche de la pluie. bref : après 1 an de murissage et notes, 60 matins continus d'écriture, 2 mois à laisser reposer, je reprends le manuscrit... presque impressionné de rentrer à nouveau là-dedans. presque à éviter.
ligne
mercredi, juillet 3 2013
je 20.06.13 Paris. pluie dès l’aube. pendant que je médite, le chant esseulé des oiseaux sous l’averse, le jour qui se lève pâle. départ dans les rues des Paris sous la pluie chaude, en ciré de marin, avec grosses de marche, sac au dos, pour aller
l'atelier éventré
samedi, juin 22 2013
sa 08.06.13 Paris. grand beau. théâtre de la Colline, où S donne en lecture l’une de ses traductions. grand texte, enjeux relationnels, affectifs dramatiques, non nommés, langue qui fouette. puis marché de la poésie, qui se finit ce soir-là pour nous
tenter de nous dire. moins mal.
dimanche, juin 9 2013
29.05.13 Paris. temps gris, pour changer. mais enfin un peu de réussite ce matin. je constate, je ne m’en rendais finalement qu’à peine compte, que la maison, les étagères, les tables sont ici pleines des cailloux, de pierres, récoltés. soirée aux
quel temps
mercredi, mai 29 2013
18.05.13 Paris. profiter de ce calme du samedi pour s’apaiser. méditer, écrire, nager. demain jardiner. la poétique des dictateurs : D’abord nous tuerons tous les subversifs, ensuite nous tuerons leurs collaborateurs, puis leurs sympathisants, suivis
sans titre, pas besoin
samedi, mai 18 2013
04.05.13 Paris. beau temps tiède, le ciel voilé passe peu à peu du blanc au bleu. fatigué profondément, mais pas de cette fatigue saine, délassée, que l’on peut avoir comme après une longue marche. plutôt une fatigue d’usure, de celle qui génère
regarder vivre, être, faire, passer, ça n’a jamais été être dehors.
samedi, mai 4 2013
22.04.13 Paris. levé aux aurores. bref : travail de sens, de musique, au microscope. jusqu’à la page 100. je continue mes rencontres de hasard concernant cette pratique, plus qu’une notion, de la parole claire : j’apprend que « la parole claire »
ma tombe
lundi, avril 22 2013
12.04.13 Paris. Isère. levé à 5 h du mat pour écrire. nuit noire. l’heure de plus grande froidure. léger vent. les oiseaux chantent à tue-tête. des étoiles dans les trouées des nuages blancs qui glissent. un silence d’hommes. et sous l’ombre de ma
bref
jeudi, avril 11 2013
29.03.13 Paris. bref avance. les agencements, les articulations se font. content que cela progresse. sans doute ce rythme très matinal qui y mène. mais je sais aussi que j’ai probablement les parties les plus difficiles devant moi, celles où j’ai le
le lent travail en soi
jeudi, mars 28 2013
19.03.13 Paris. écrire calme le matin. dans le silence tout autour. et dans la tentative de silence en soi. la charnière oui est là. dans ce temps de pensée, de latence, de travail pour soi, en soi. où m’enfoncer et plus calmement et plus
peut-être impossible
mardi, mars 19 2013
13.03.13 Paris. -1. grand beau sur la neige accumulée sur env. 10 cm. « Ce que je fais m’apprend ce que je cherche » dit Soulages. et cela illustre ma pensée d’hier, à savoir que le journal, n’est pas projection ou témoignage à postériori de la
sans trop de bruit
mercredi, mars 13 2013
01.03.13 Paris. gris. s’atteler à la tâche tous les jours. même les jours de fatigue (la nuit précédente a été une belle insomnie). travailler jusqu’à 15 h, puis arrivée d’amis proches. de plus en plus encore, besoin d’être à mon travail — et même
après
vendredi, mars 1 2013
20.02.13 Paris. soleil, léger voile de nuages fins. le prunier est là. il a de toutes petites pousses fraîches de feuilles, vertes, tendres, presque blanches. les tulipes et narcisses ont fait aussi de grandes feuilles. la mousse a envahi le gazon.
cabane d'hiver (un mois sur le causse)
mercredi, février 20 2013
le journal du 21 janvier au 19 février est diffusé sur la Revue des Ressources : cabane d'hiver (partir / écouter / le cap / rentrer) A paraïtre prochainement en livre papier aux éditions de la Revue des ressources. à la demande : lecture intégrale
partir | Commentaires : 1
dimanche, janvier 20 2013
14.01.13Paris.froid. la bouche fume.pas trop envie de causer aujourd’hui ici. toujours cette velléité de mettre en scène l’écriture en train de se faire, et si ce n’est pas par le texte lui-même qui est exposé à vue sous forme de work in progress
composition - structure
lundi, janvier 14 2013
05.01.13Paris.gris. comme d’hab.l'écriture est l'image de la parole, et la parole est le son, tant bien que mal, de la pensée…oui, mais pas sûr que l'on parle tout à fait comme l'on pense... le langage biaise toujours, même si l'on pense probablement
le présent n’a pas de fin.
samedi, janvier 5 2013
26.12.12Lyon, Isère.grand beau mais on perd une dizaine de degrés.méditation dehors, peu de temps après le soleil levant, le chat posé à mes côtés. la lumière orange sur les pans de murs.la lumière orange sur les pans de murs.causer écriture avec
dehors voir s’il pleut vente ou nuit
jeudi, décembre 27 2012
17.12.12Paris.épuisé : les couchers trop tardifs, plusieurs jours à 3 ou 4h du mat, font leur effet, travaillent.cité par l’ami Manon : Je ne vois pas de différence de principe entre une poignée de main et un poème.Paul Celan - lettre à Hans Bender
poésie ? (nature de la)
lundi, décembre 17 2012
07.12.12 Paris. il a neigé dans la nuit, comme en de nombreux points en France. il ne reste que quelques rares flaques blanches sur quelques surfaces froides. la pluie maintenant. lumière sombre, quasi nuit. méditation : contempler comment l’on
médite
jeudi, décembre 6 2012
27.11.12Paris. il arrive qu’après avoir évolué dans des domaines, des milieux dans lesquels on a fortement investi, après en avoir fait le tour, avoir atteint un certain point, on les délaisse. et même si ces domaines ont été plutôt périphériques que
quand on écrit on écoute. | Commentaires : 2
mardi, novembre 27 2012
18.11.12Paris.la flotte. sombre.le prunier noir, aux trois grands troncs vrillés, mouillés, devant ma fenêtre, chaque jour changeant, aujourd'hui feuilles dorées, sur l'arbre et à terre.de ces journées tristes, où l'on sait un peu pourquoi, où l'on
rien journal
samedi, novembre 17 2012
07.11.12Paris.gris. air frais.retour très tôt au matin bien pété. sommeil difficile et brassé.lever tard.méditation devant la fenêtre ouverte et le jardin, comme chaque jour. aujourd'hui : moment clair, fluide.le calme revenu. sensation pleine de
une bouche qui raconte. sache que dire. seulement dire. dire quoi. | Commentaires : 1
mercredi, novembre 7 2012
29.10.12Paris.à travailler sans cesse.d'où me vient cette affection ?qu'est-ce que ça signifie d'être ainsi en travail sans cesse ? le fruit comportemental d'une structure profonde d'hyper-action, et de passion ? sans doute en grande partie, peu à
ce que l'on fait finalement change si peu
mardi, octobre 30 2012
20.10.12Paris. la pluie. le jardin luisant, trempé, les troncs noirs, la terre sombre, les feuilles en décomposition au sol : les grands cycles.21.10.12Paris. ciel bleu. ah !allé voir expo Soutine : le tableau colline à Céret particulièrement, un
ce qui importe
dimanche, octobre 21 2012
09.10.12Paris.gris épais.autre journée à la table. répétition seul : italiennes, comme quasi chaque jour. fatigue.jour rien.10.10.12Paris.gris lumineux. décidemment cette météo d'Île-de-France est très forte peintre dans la palette des
délaisser ce que l'on dit
mercredi, octobre 10 2012
28.09.12Paris.temps très clair. fraîcheur presque trop précoce.la pression des tâches commence à peser.29.09.12Paris.gris léger puis petit beau. je me demande si décidément cette météo de la capitale n'est pas d'influence essentiellement
un très léger décalage
vendredi, septembre 28 2012
18.09.12Paris.ce n'est pas à soi de dire les qualités éventuelles dans son propre travail, mais à l'autre qui le reçoit.préparation de l'édition papier de book 0 chez Dernier Télégramme : boulot éditorial et maquette avec
hors soi | Commentaires : 1
mercredi, septembre 19 2012
09.09.12Paris. I love the sensation of elevated vigilance that comes from not having any notion of what he might do next.Adorno - Mininima Moralia (Réflexions sur la vie mutilée)153 petits « essays » et aphorismes et c'est probablement ce que j'aime
la joie est un choix + UUuU : final | Commentaires : 1
dimanche, septembre 9 2012
25.08.12Gard. Une fois de plus, la question n'est pas : "la joie existe-t-elle ?", mais : veux-tu la joie, oui ou non.(…)Tu ne peux pas partir à la recherche de la joie. Voilà l'erreur de presque tous les hommes : ils veulent partir à sa
bureau de montagne
dimanche, août 26 2012
16.08.12Dévoluy - Trièves. Cordéac. 900 m.bureau de montagne. sur le noir, sur la nuit, les sommets. au bord du haut-plateau morainique, face aux sommets des Ecrins, de l'Obiou et du Châtel, où j'ai passé beaucoup de mon enfance. bureau, fenêtre
juste faire / espace et signes
jeudi, août 16 2012
27.07.12Lyon.créer, écrire, peindre simplement, avec le geste simple, le geste libre, non pétri d'enjeux, d'a priori de résultat, désaffecté des poids, références et pressions, des attentes paralysantes. pour cela, faire, dans la plus grande
tempo
jeudi, juillet 26 2012
18.07.12Paris. beau temps quoique encore un peu laiteux, et loin de la canicule.ai passé une bonne partie de ma vie à construire le contexte et le rythme de vie et de travail que j'ai aujourd'hui. mais je n'ai pas su y parvenir sans quelques crises,
de mots, de temps, de lieux | Commentaires : 1
mercredi, juillet 18 2012
13.07.12levé très tard. travail calme, de gestion et de prod, puis écrire.écrire : c'est sans doute là l'une des plus grandes constructions que je n'ai jamais entreprise. ou pour être plus précis la plus grande construction, parmi beaucoup d'autres,
ainsi des vagues
jeudi, juillet 12 2012
09.07.12pas trop dur à tenir le journal. ce n'est pas une astreinte, plutôt un moment à soi, d'abri, d'isolement voulu des contingences, de concentration. il est par contre plus difficile d'y avoir et une pensée et une écriture et continues et
écrire - tracer - parler
mercredi, juillet 11 2012
03.07.12pour Refonder, une double articulation de titres et de dates : le mot, le temps. (le "bon mot" peut-être : remonter de la note la phrase, l'expression qui fera titre, bandeau d'en-tête, premier visible).la terrible injustice du
parler bas
mardi, juillet 3 2012
21.06.12pluies quotidiennes, sans exception, depuis plusieurs mois. difficile pour le métier de grimpe.Refonder : ai commencé à publier les notes (c'est-à-dire sur le site + inclus dans mes indesign) sous cette forme de journal qu'elles prennent peu
deux, trois mots seuls peut-être suffiraient (notes / journal)
jeudi, juin 21 2012
04.05.12 deux, trois mots seuls peut-être suffiraient. 05.05.12 UUuU :à partir de la trace 29 :> passer au dessin-signes uniquement- pour explorer ça plus pleinement - car je crois que lorsque le texte est en répond du dessin, ça affaiblit
noter et écrire (6)
dimanche, juin 3 2012
20.05.12 Refonder, journal, carnets : c'est aussi l'inlassable qui est (à) l'œuvre, en plus de l'art du temps, du travail du temps sur nous et nos ouvrages. l'inlassable, comme le temps, continu, continuum, et infinissable.l'inlassable d'un travail
la littérature hors les livres
samedi, juin 2 2012
bref point perso, suite aux tables rondes à Lille du 24 mai. La littérature : ce qui dit ce que nous sommes, par la langue.Si l'on définit la littérature ainsi, alors elle n'a été dans et par le livre que durant une courte période à l'échelle de
noter et écrire (5)
samedi, avril 14 2012
26.02.12 -13.04.12à continuer cette exploration ici par les notes, non seulement de la recherche, mais du récit de la recherche, se posent quelques questions quant à la forme qu'elle est en train d'établir, de composer.quel est-il ce récit ? en quoi,
langues et lang
samedi, février 25 2012
20.02.12 La langue, ses codes respectés, perpétués par l'ascendance, la culture et la transmission familiale… ou bien une résistance à cette perpétuation, ressentie et exercée pour moi très tôt, une défiance et suspicion, car pressentant vivement,
point, après.
samedi, février 25 2012
19.02.12Oisans, maison d'Auris.Pas venu depuis 4 ou 5 ans. Etonnant comme j'y retrouve de suite les mêmes marques, sans pourtant chercher à les reproduire : installer mon bureau au même endroit, même table basse sur le côté pour cendrier et
noter et écrire (4) | Commentaires : 1
jeudi, janvier 12 2012
noter est de fait une chronographie, même si cela n'est pas l'objectif en tant que tel. c'est un travail dans le temps, au travers lui. le marquage des notes, l'annotation, est une scansion, un rythme. qui égrène donc. (non pas un rythme et scansion
noter et écrire (3)
dimanche, janvier 8 2012
continuant à lire des journaux d'écrivains (ces jours-ci Emaz, Bergounioux…).j'ai une génération de moins grosso modo que ceux-là, et pourtant j'ai les notes pour même activité, et cela d'une facture qui diffère peu, assez classique, alors que ce
noter et écrire (2)
mardi, décembre 13 2011
1- noter et écrire : même boulot asséner, être bien clair sur ce qu'est "noter" : faisant partie du même boulot d'écrire, du même abattage, une composée de l'avancée…donc aussi éditable en tant que tel.noter : c'est face B de l'écrire, qui
dire sans parler | Commentaires : 1
mercredi, novembre 2 2011
silencieux ces temps-ci, et depuis un bon moment. amuïssant. bouche close, expositions publiques abrégées… la langue probablement travaille en dedans.j'aspire au silence. peut-être parce que je sais que c'est un trou. une grotte. un abri. retraite
de l'énergie
mercredi, octobre 19 2011
je crois que depuis longtemps, et probablement depuis toujours, c'est avec, ou dans l'énergie contenue dans la matière — la matière-lang ici — que je m'exprime. avec cela que je travaille.mon espace de travail a toujours été dans cet archaïsme-là
cercles, liberté, retrait...
mercredi, octobre 19 2011
20.9.11 de plus en plus le besoin d'avoir des temps d'isolement pour écrire. et des temps de plus en plus longs. de plus en plus le besoin ressenti de n'avoir que ça "à faire" : écrire, lire, rechercher, tourner autour, mener projets autour
noter et écrire (1)
dimanche, septembre 18 2011
Florence Trocmé : "bien distinguer noter et écrire". noter et écrire : bien distincts. même si ces deux formes font partie du travail central.noter c'est une pensée qui se déroule, se déplie le plus précisément, et le plus
inspire | Commentaires : 1
dimanche, septembre 18 2011
on parle souvent d'inspiration, et le mot est largement galvaudé, certes… ceci dit il se passe bien quelque chose, qui vient comme sans nous, au-delà de la maîtrise, nous dépasse, et où la langue nous travaille. bizarre expression que celle
parler et se taire
mardi, août 30 2011
Il y a deux façons de dire : parler et se taire.Fernando Pessoa – A. de Campos, Une autre note au petit bonheur 9.8.11dix jours de boulot déjà passés à n'avoir eu qu'écrire à faire... une semaine encore devant, plus seul encore. plus dans le
lecture | Commentaires : 1
mardi, août 30 2011
29.8.11je ne lis plus que ce qui peut être utile pour mon travail. et encore, la plupart du temps, cela se fait-il par "pioche", collecte et picorage, voire zapping, dans les volumes qui traînent ici.la lecture ne m'est un loisir, une
la ligne
jeudi, juillet 21 2011
lorsque j'écris je ne sais pas où ça va. j'y vais. à vue.il n'y a pas au moment de l'écriture de savoir a priori sur ce que va s'écrire au final. sur la forme que prendra l'objet final (d'ailleurs l'objet n'a peut-être pas tant d'importance que le
notes de rien (3)
lundi, juin 13 2011
13.6.11 en ce moment je fais. je ne pense pas. dommage que ce ne soit pas de l'écriture. 24.5.11 enfin revenir à écrire.un peu.je sais presque totalement mes forces. et mes faiblesses.je découvre mes faibles forces et mes fortes faiblesses.je
notes d'hiver | Commentaires : 1
mercredi, février 23 2011
déc 2010 je continue de chercher, mais je sens ne plus rien savoir, de moins en moins même à vrai dire (ce qui est, je sais, peut-être plus). ce n'est pas une posture. une affectation lyrique. c'est juste là. et ça grandit.et cela n'est probablement
notes de rien (2)
dimanche, novembre 28 2010
16.5.10 plein de silencel'exposition publique.besoin de silence, de "terrier".du peu et du silence pour travailler vraiment.de la nécessité de travailler à l'abri parfois.on ne peut être producteur sans cesser.de plus en plus de personnes
hors (notes de rien)
mercredi, octobre 6 2010
22.09.10pas de grands projets en ce moment… hormis scènes à venir, et long travail lancinant d'apprentissage par cœur, pour s'in-corp-orer le texte, la parole. pour le rentrer en mémoire et dépasser la mémoire.il n'y a peut-être plus rien à écrire.
notes d'été (3)
vendredi, août 27 2010
21.8.10 le live, oui, et ça veut dire "vivant". par rien ça. ne plus s'occuper de la poésie morte. le scène, et la puissance phénoménale de la musique, associée à la portée fulgurante intime de la poésie. 29.7.10faire ce que j'ai à
fond | Commentaires : 1
vendredi, juillet 9 2010
fond de soirée. là. là oui parce que. sais plus. pourquoi pourquoi se posent-ils autant. pourquoi se posent-ils autant de questions. plus ça va moins je crois désormais que je me pose de questions. ce mot même, ce mot de "question", m'est
fuck la "poésie" (notes faites pour ne pas être lues)
mercredi, avril 7 2010
J'appelle ici modernité ce qui érode l'assurance des savoirs d'époque, défait le confort formel et propose moins de sens qu'une inquiétude sur les conditions mêmes de production d'une sens communément partageable. J'appelle modernes ceux qui vivent
"la plui" par Antoine Emaz
mardi, janvier 5 2010
Fred Griot - la plui Ed Dernier télégramme – 60 pages – 12€ article initialement paru sur poezibao (janv 2010) (merci donc à Antoine Emaz et à Florence Trocmé) Voilà un très beau livre sale, post-Beckett assurément, mais taillant sa propre route,
ce trou
vendredi, novembre 6 2009
cet éreintement de notre pensée. comment elle se noie en elle-même. comment elle n'est et ne peut être qu'en elle-même. dans son bruit. toujours. c'est le trou entre les mots qui importe, obsède. cet enfoncement de silence. cet épuisement de nos
rupture
jeudi, octobre 29 2009
me reposer, descendre en pression peu à peu après ces 25 jours fous (Montpellier, Bratislava, Wien, Paris, Moulins-sur-Allier, Senlis, Reims, Lyon). besoin d'être seul, de silence, de temps. pouvoir enfin revenir au travail de fond. 2 à 3 mois même
à l'ombre | Commentaires : 1
lundi, septembre 14 2009
13.09.09 travaux non rendus visibles, qui écloront, peut-être, plus tard (nouveaux poèmes — spécifiques pour la scène —, notes, commandes, prépa cours, édition, grosse préparation pour projet que je ne peux encore révéler… ) 09.09.09 alors tout leur
notes d'été (2) | Commentaires : 2
mardi, août 25 2009
01.03.09 j'ai toujours cette confiance en un destin (mot que je n'aime pas), mais que je sais tardif.je ne sais d'où je tiens cette confiance, mais je sais qu'elle est là, profonde. et que ça n'a rien à voir avec un espoir.ça ne paraît pas bien
notes d'été | Commentaires : 4
dimanche, juillet 26 2009
26.07.09 voilà maintenant ce nouveau rythme d'activité d'un écriveur toujours plusieurs fers au feu, directions multiples : manuscrit en cours qui est travail central, travail de son, expériences de scène, maquettes de livres à éditer, un peu
long silence | Commentaires : 1
samedi, juillet 4 2009
il ne s'agit plus depuis longtemps de "produire", mais d'aller à ce creuse de lang, même si cela signifie maigres mots, long silence il y a là sûrement forces qui nous dépassent
à quand | Commentaires : 3
dimanche, juin 14 2009
il y a. sans nécessité. ramassé de langue, peu de mots, maigre de parole, langage où passer au travers. du plus pauvre toujours. encore une fois. et côté capacité de dire, juste venu, un truc court, maigre, mais central, tout à l'heure, mal dit.
travail | Commentaires : 3
dimanche, avril 19 2009
• il faut bien se rappeler que l'écriture est un échouage toujours. que l'on est, toujours, dans la tentative, avec la possibilité de l'échec, peut-être même dans la nécessité de l'échec — et cela dit sans perversion —, de recommencer toujours là où
pour un ami qui dit ne rien comprendre à la poésie | Commentaires : 1
mercredi, avril 8 2009
pour la poésie, je vais t'expliquer : t'ouvres tes oreilles, tu fermes les yeux, tu fais passer la lang dans le tube à soufflation, qui vient du bidon, comme si tu jouais du sax ou du biniou, si possible dans un long solo vibrant, terrifiant,
une liberté de poésie brûleuse de confins | Commentaires : 1
vendredi, mars 27 2009
j'ai soif encore de liberté de voix, de liberté d'écrire, en cette époque où la scène poétique me semble incroyablement sage et posée. soif de risque, d'engagement. soif de sortir tout ça le plus fondamentalement possible du corps. une liberté de
journées seul et silence | Commentaires : 3
dimanche, février 22 2009
immergé. silence. encore mot trop bruyant. foutu grand trou de silence. profond calme. écrire à la main de nouveau. s'immerger. plusieurs jours. dedans. écrire. user le poème faible mais tout plein de. user le poème, l'épuiser, l'emmener à extrême
vieux savoirs bruts et méditation
lundi, décembre 15 2008
Je me suis consciencieusement aculturé ces dernières années de toute cette culture qu'il fallait avoir, pour retourner à de plus bruts savoirs. Puis, depuis quelques temps, à des savoirs exotiques pour nous occidentaux. Peut-être est-il temps
la poésie est une inintelligence | Commentaires : 5
mardi, décembre 2 2008
à écrire, on travaille le silence. le silence qui n'est qu'un concept peut-être, et pourtant base. une base à travailler en creux et bosses de paroles, à brasser en un rythme de creux et bosses de paroles émergeant, s'éteignant. on travaille sur le
autour de book 0 (3)
mercredi, novembre 26 2008
août 08 :parler des choses du dehors simple. de ces tout petits quotidiens et triviaux qui constituent nos mondes.chap 3 : passage de la tension au lâchémais toujours concentré concis, prose tirpasser à l'écriture de ces moments de sérénité, sans
écrire maigre | Commentaires : 1
jeudi, octobre 23 2008
quelque chose du minimum : resserrement textuel, champ sémantique étréci, minimum typographique, minimum de pensées… et même économie de moyens, de matériel. peu de mots… minimum de distance possible entre pulsion archaïque d'écrire-parler et
retrait | Commentaires : 1
samedi, octobre 18 2008
• besoin d'un peu de retrait — écrire seul au calme — passer ce moment qui remue — voir après boire la fatigue — prendre distance — puis relancer plus fort besoin de ça — me taire un peu — écrire silence — s'ouvrir nouveau • revenir sur des périodes
nuit dans les éternités papoues | Commentaires : 1
jeudi, octobre 16 2008
suite à inauguration expo rouge kwoma à laquelle j'ai participée... nuit avec papous, avec papous comme vieux frères depuis toujours — Kwospi, Chiphowka, Agatoak — avec papous venus de la forêt comme père sylvestre bossant le bois, avec papous comme
ma lang (3), qu'est-ce qu'elle a ma lang ?
samedi, septembre 13 2008
depuis quelques années on me parle parfois de mon travail comme d'un travail difficile, opaque, intellectuel, expérimental, déconstruisant trop la lang. Or, si j'en conviens parfois, par "compassion" pour le lecteur ennuyé, j'en suis la
autour de book 0 (2)
dimanche, juillet 20 2008
book 0, oui l'augmenter. parler maintenant. des choses dehors. parler maintenant des choses du monde touchant chacun.parler des matins café. du monde. du peuplement. mais pas du haut, comme petits, mais du dedans de ce dehors-là.book 0 : très peu de
ce brut là
mercredi, juillet 2 2008
je ne veux bien porter charge que pour ce brut là de lang creuse. de ce creuse de lang dans le creuse du corps.
autour de book 0
lundi, mai 26 2008
février 08 : book 0 débuté en octobre 2007.peut-être j’ai trouvé là la forme qui me va (quoique il me soit souvent arrivé de sentir cela par le passé) l’hyper bref concentré, de la prose haïku, de la prose flèche, de la prose tiroui cette forme-là
Collobert
dimanche, mars 23 2008
lisant, relisant Collobert, entre autre en prévision d'une résidence cet été... dans cette fin de 20ème, de cette génération, elle, Koltès et Tarkos sans doute parmi les plus marquants... Décembre Je n'arrive pas à dire ce que j'ai saisi tout à
ce travail d'une lang racine
mardi, mars 18 2008
je n'accepte de porter que mon travail d'une matière de lang. ce travail d'une terre, organique, basale, rustre, racine. le reste ce sont les autres qui le construisent : le sens, la poétique, toutes ces choses là…
la lang par la fenêtre
mardi, février 26 2008
la série fenêtre (avec son) continue en accueil du site : pourquoi la lang si souvent associée à la fenêtre, l'écran, l'aperture... parce que voix par ouverture bouche passe d’abord ? et cet écrit à la fenêtre... pourquoi, toujours, partout,
publie
mardi, janvier 8 2008
françois, encore lui, a lancé publie.net, le texte numérique contemporain on y côtoie entre autres Roubaud, Noël, Rolin, Rahmy, Ancet et PDJ par son Robert Franck
claude favre
dimanche, janvier 6 2008
ce que claude favre m'a dicté au téléphone vendredi soir la lire et l'écouter ici aussi en amitié et pensées fortes danser nous irons nous rendre...
Gracq
mercredi, décembre 26 2007
une note datant de février... "Aucun écrivain, s'il écrit encore à cet âge, ne peut espérer maintenir toute la qualité de sa production à quatre-vingt ans. Mais, en peinture, Titien et Picasso ? d'autres sans doute encore ? y réussissent bel et
notes de nuit
lundi, octobre 29 2007
ressors de 5 jours d’écriture et de nuit. couché le plus souvent entre 5 et 6h avant l‘aube, puis rattaque vers midi, etc… ce matin il pleut, sans doute pour toute la journée, très très peu de lumière dehors, le prunier goutte, et dedans, l’ombre…
plateau | quelque chose d'autre que de la littérature
lundi, juillet 9 2007
plateau maintenant ici (txt, son et pdf pour print ou ebook)
net d'exploration 2
dimanche, juin 10 2007
et ça fera rebond aux 2 articles de françois bon (là et là)...pour moi c'est déjà ça, depuis plusieurs années, écriture par le net, je ne crois pas qu'il y ait d'écriture pour le net, je ne crois pas que l'on écrive pour un support quelconque —
cap | Commentaires : 2
dimanche, avril 15 2007
• cap depuis toujours : aller à l’énergie primaire de la parol, ce qui la pousse. trouver la lang pour. depuis toujours ça • j’ai cru jusqu’à maintenant que c’était le point de friction (voire d’échec) de la lang au silence que je cherchais... en
autour de la plui
mercredi, janvier 24 2007
autour de la plui : écrire comme on marche cela m’a toujours habité… (— comme on marche dans la ville, sous la pluie, écrire sans s’arrêter, sans trop penser — rajoutais Duras)parti d’un tout petit bout de texte en prose traînant dans mes poèmes,
d'exploration
vendredi, décembre 15 2006
je sais que l?écriture d?exploration (ou le théâtre) pour être reconnue comme telle, doit souvent être grave, sérieuse et si possible emmerdifiante que dans certains domaines plus c?est obscur, abscons, imbitable, et plus cela a des chances d?être
épuisement _ élan (2) | Commentaires : 1
vendredi, octobre 27 2006
épuisement _ élan toujours les mouvements vont et butent toujours la lang va et bute je crois qu'il faut que j'accepte ce que j'ai en moi en faire l'un de mes matériaux premiers maintenant
une lang autre encore | Commentaires : 2
mardi, octobre 10 2006
je ne sais plus ce qu’est le sens quelque chose je suis sûr qui se fait malgré tout il se fait. se fait sans doute par ce qui est là. c’est tout. il n’est pas cherché. cela fait sens – indépendamment. il se fait par la présence même de ce qui est
autour de VIA
vendredi, juillet 28 2006
Pas de langue vraiment pauvre. Avec l'écriture en plus, c'est pire. Encombrée par l'abondance, le luxe, le nombre de flexions, de variations, de nuances, si on la fait "brute", si on la parle brute, c'est malgré elle. Michaux
refonder / cette poussée
vendredi, juin 2 2006
refonder : ce n’est pas rien comme titre finalement _ une refondation _ c’est ambitieux, énorme _ mais il n’y a pas d’alternative _ à quoi cela sert-il si on ne fait pas, si on ne tente pas du nouveau ? refonder verse au constat _ retourner à la
sec | Commentaires : 1
lundi, février 27 2006
cette tête cette petite tête sur mon bureau _ sur mon bureau depuis toujours _ os du crâne saillants _ crâne saillant _ yeux gros orbites _ yeux exorbités cette tête que j'ai modelé il y a longtemps _ peut-être à l'image de ce que je suis _ avec
autour de continuum (pour la fin)
mercredi, février 15 2006
continuum, seconde partie de town town _ tentative _ s'achève... avant le risque d’essoufflement • town town 0 _ prémices | fév à juin 2005 _ txt & vox • town town 1 _ continuum | août 2005 à fév 2006 _ txt & vox & images 50 txts
engager
lundi, février 13 2006
il ne s'agit plus pour moi de "travailler à écrire" il ne s'agit plus de faire un ouvrage mais de plonger de mener de pousser quelque chose _ plonger oui c'est à peu près ça _ plonger ce n'est plus une histoire de travailler mais de
des journées entières
dimanche, janvier 29 2006
dedans des journées entières à bidouiller écrire _ dehors rafales de pluie _ le jour baissé tôt _ les arbres dans le noir c'est tout _ juste ça _ c'est tout
notes retrouvées | Commentaires : 1
dimanche, janvier 22 2006
le Cahier III (nov 92 - juin 96) surprenant toujours, de voir que certains éléments — préoccupations, obsessions, pensées — sont restées stables, même 10 ans après (cahier 58 aujourd'hui). constater : rien n'a dévié, la même préoccupation toujours.
leurs mots
dimanche, janvier 22 2006
• Je pus conserver mon appartement, j'y revins, et me remis à écrire avec le désir de m'appauvrir encore d'avantage. C'était ça le vrai mobile. Mon travail est un corps de sons fondamentaux produits aussi simplement que possible et je n'accepte de
d'où ça vient
samedi, janvier 7 2006
d'où ça vient ça écrire ? depuis si longtemps depuis presque toujours. depuis que je sais tenir un crayon pour y tracer des lettres d'où ça vient ? je ne me suis finalement pas si souvent que ça posé la question. oui un milieu, un environnement —
txt-sommet et jours rien | Commentaires : 1
samedi, janvier 7 2006
dans le flot de tentatives les échoués et les txts sommets (comme dit fb ici), les txts charnière, rupture, bascule quand une intensité le sommet d'intensité l'ivresse nécessaire la montée de la vision nécessaire à ce que ça sorte comme lors de
autour de continuum (4)
samedi, janvier 7 2006
(à propos de town town_continuum) correspondance txt - image pas de correspondance littérale le txt ne raconte pas l’image. La plupart du temps le txt vient d’un autre champ que celui de l’image la correspondance s’établie de toute façon : ton,
autour de continuum (3) | Commentaires : 1
samedi, décembre 10 2005
(à propos de town town_continuum) constatations froides : ce que ça amène ce qui se découvre dans cette histoire-là... évolution (préparation des pages 7, 8, 9) • à certains moments c'est l'image _ ou le txt ou le son _ qui prend le pas _ presque
la vieille histoire | Commentaires : 1
lundi, décembre 5 2005
(un second extrait de VISIONS) (...) un rythme nomade d'une route, d'une trajectoire déroulée à 200 à l'heure en pleine vision. Oh, tout au bout tout au bout de l'Europe le vieil homme du continent, la vieille histoire, la vieille civilisation !
summer / winter rhythm
dimanche, novembre 27 2005
(un extrait de VISIONS) ON EST ARRIVE au pied d'une falaise, la nuit tombait déjà. On commençait à grimper, on s'engageait sur le sentier à travers les buissons, franchissant les grosses strates de pierre unes à unes... Je sentais très bien l'effort
ma lang (2)
dimanche, novembre 20 2005
je suis passé de la littérature à l'écriture, puis de l'écriture à la langue, puis de la langue à la voix (et plus loin...) en quelque sorte, j'efface de la langue tout ce qui m'y paraît inutile, tout ce qui n'est pas expressif. Guyotat •
risque (3) | Commentaires : 2
dimanche, novembre 20 2005
(en parallèle à town town _ continuum p 6) • ortograf : pas besoin ! (je sais que pour beaucoup cette histoire d'orthographe est très polémique, mais en écriture on a à peu près tout remué, et pourtant si peu ces règles-là... ce n'est pas par
risque (2) | Commentaires : 5
mercredi, novembre 9 2005
écriture sans point ponctuation majuscules retours à la ligne c'est de l'écriture seule c'est de l'écriture seule elle seule brute pas d'indication de lecture si ce n'est issue de la matière brute lisse seule de l'écriture seule je crois que la
épuisement _ élan (1)
vendredi, novembre 4 2005
lettre d'Antoine Emaz parlant d'un mélange d'épuisement et d'élan.. d'acharnement à dire ce mélange à rapprocher de certains monologues de Beckett oui pour mes travaux — et je crois que quelques amis proches seulement le savent — cela est
autour de continuum (2)
mardi, novembre 1 2005
(à propos de town town_continuum) je ne sais pas où ça va me mener combien de temps je vais le mener comment je vais le mener si je vais mener ou être mené j'avance sans savoir où je vais c'est souvent comme ça je ne suis pas le premier à avancer
narration
vendredi, octobre 21 2005
enchainer des phrases des idées j’ai toujours été étonné de cela, que l’on demande cela, que les éditeurs le plus souvent attendent cela, encouragent à cela, d’enchainer des phrases, qu’elles soient logiques racontent logiquement quelque chose...
confiance
jeudi, octobre 20 2005
découvre depuis peu que le lecteur a besoin d’avoir confiance en celui qui a écrit si le lecteur ne sait pas où il va il ne rentrera pas s’il est accompagné, oui c’est ça en quelque sorte, mis en confiance, mis sur le chemin, il rentrera cheminera
ma lang (1)
lundi, octobre 17 2005
(mai 2005) J'ai écrit Molloy et la suite le jour où j'ai compris ma bêtise. Alors je me suis mis à écrire les choses que je sens. S. Beckett ma lang n'est pas exactement de celle que l'on entend dans la rue et pourtant elle me paraît là toute pleine
autour de continuum (1)
lundi, octobre 17 2005
(à propos de town town_continuum) txt : des mots simples seuls sans grammaire orthographe bruts des mots échappés une écriture de mots échappés mots égrenés, liste de mots qui créent un monde vox & sounds : sons purs précis simples sons épurés, 1
le txt court ramassé tendu
lundi, octobre 17 2005
concernant l'édition, je sais qu'il faut faire "gros" œuvre. mais je ne sais faire que "maigre". (même Lindon recevant les livres de 5 pages de Beckett... devait être un peu emm...) tout ça pour dire que je sais que c'est la forme
le poème toujours un oui ou un non
lundi, octobre 17 2005
(septembre 2004) le poème c'est toujours un oui ou un non rien de moyen je ne sais si je progresse dans mon travail je m'y déplace plutôt si j'y progresse c'est plutôt dans ce sens de déplacement photo : anna griot 10 ans
des mo des flots des fluxs
lundi, octobre 17 2005
(février 2005) des mo des flots des fluxs une violente émergence c'est nu dépossédé venu là d'un coup écla des mo des écla des brut des brui brut ce n'est pas de la déconstruction tout le contrair de la simplification un apport de vitesse de vélocité
écrire ça s'adresse ? | Commentaires : 1
lundi, octobre 17 2005
(décembre 2004) écrire ça s'adresse ? s'adresse à qui ? à qui vers qui j'écris ? est-ce que j'écris pour quelqu'un ? est-ce que j'écris pour moi ? est-ce que j'écris pour, rien de moins sûr rien de moins sûr ce pour
aujourd'hui encore des écritures "exploitables" ? (+ à propos de l'orthographe)
lundi, octobre 17 2005
(avril 2004) je ne crois pas qu'il y ait aujourd'hui encore d'écriture "exploitable" certaines continuées comme traversées influences (kerouac, beckett, faulkner, céline?) mais de celles d'aujourd'hui il y a maintenant un tour qui est fait
la langue pressée jusqu'à fission peut-être
lundi, octobre 17 2005
(octobre - novembre 03) je suis la même ligne des mots révélés, des mots échappés je ne sais si j'ai encore beaucoup à dire. cela se rassemble en quelques points de langue. il y a évidemment à trouver encore à aller plus loin encore. c'est-à-dire
autour de du seul s'enfoncer
lundi, octobre 17 2005
(octobre 2002)autour de du seul s'enfoncer de la parole brute, non filtrée, pleine de dépôts, non distillée une idée d'intensité, aucune idée de ce que ça va dire quelque chose où je n'eusse pas peur de me perdre pour (me) trouver je ne sais pas
d'avant que ça commence à parler
lundi, octobre 17 2005
(décembre 2002) ces temps-ci, quand je vois que je retombe dans des méthodes de travail anciennes, que j'ai utilisées autrefois (type copier-coller, patchwork d'éléments, épars, feuillets, fragments, paperolles… pour tenter de constituer un volume)
non plus exprimer mais appeler - être en contact
lundi, octobre 17 2005
(septembre 2002) Ecriture sans style. nue. un minimum de procédés et de moyens. qui colle à la vie. simplement. l'épouse. sans fioriture. épouse le mouvement de la vie. et pour cela une économie de moyens une mécanique de base, une grammaire, un
ça pousse du centre
lundi, octobre 17 2005
(février 2002) Il y a quelque chose que je sens, nouveau, qui est à faire. Que je veux faire. Je ne sais pas encore bien quelle forme cela prendra. Je ne sais pas encore bien si j'y parviendrais, si cela descendra dans mes actes, mon écriture… et
l'énergie, la vision...
lundi, octobre 17 2005
(janvier 2002) Dire non à ce qui n'est pas entièrement soi (ne relève pas entièrement de la nécessité), à ce qui n'est pas essentiel à soi est déjà une aventure, une prise de risque, une vision propre, une formidable affirmation. Une vaste
faire, juste faire ?
lundi, octobre 17 2005
(avril 2001) Faire, juste faire? Je pense qu'il n'est pas si important que ça de faire des objets finis, achevés, mais bien plutôt de faire, de faire sortir et de produire encore D'être dans l'agir plutôt que dans le résultat. Etre (a priori) par
le point central, le point d'essence, le point d'échec, d'intérieur...
lundi, octobre 17 2005
(vers 2001) Le centre c'est où l'écrivain et l'écriture, à la limite de se perdre, à quelques millimètres de son échec et de sa limite, à quelques millimètres de ne plus être capable de dire et de son silence, dans sa dilution, sa diffusion, sa
Comme un œuf - le C'EST - rappel à Proust, Blanchot, Mallarmé
lundi, octobre 17 2005
(été 2001) • Un œuf ne se construit pas, ne naît pas en assemblant le cœur, l'embryon, à un jaune, du blanc et une coque • Un œuf se construit depuis un embryon (le cœur, les visions, « les instants de temps pur » pour Proust) qui croit, développe
pages noires du Cahier XXXVIII sur le découverte d'être "écrivain"
lundi, octobre 17 2005
(vers 2001) Qu'est-ce que je fais là ? je pose des VISIONS ou plutôt je vois lorsque je les pose. Ce ne sont pas des visions qui me viennent et dont ensuite je rends compte. Elles sont là, existent au moment où je les écris. Elles surgissent dans,
à propos de la fin de VISIONS et de la tentative d'en finir...
lundi, octobre 17 2005
(vers 2000) voir VISIONS après 8 ans de chantier… sur un total de 10 ou 12 années — Le livre s'était constitué peu à peu, et jusqu'au cours des chapitres qui de balbutiés sont allés vers plus de précision, jusqu'à savoir qu'en définitive sans idée
une musique nue
lundi, octobre 17 2005
(vers 1995) — DANS CETTE RÉFLEXION-LÀ je revenais à une préoccupation, intime, pivot de la recherche. A savoir comment dans la plus haute exactitude, à épuiser les choses, survient et s'épanouit la délétion, la dissolution, la décomposition du moi.
ma perception RYTHMIQUE-BASSE de cette terre rude - l'explosion véridique d'un dépassement total
dimanche, octobre 16 2005
(vers 1993) Ce que je commence à découvrir maintenant est au-delà du roman et au-delà des limites arbitraires du récit... pour entrer dans les royaumes de l'Image révélée, la FORME SAUVAGE mon vieux, la forme sauvage. La forme sauvage est la seule
à propos de "rendre"... et rendre compte du temps dans le travail de prose...
dimanche, octobre 16 2005
(vers 1992) Rendre fidèlement ce n'est pas dire l'essentiel, le plus important, mais reproduire, en plus des constantes que j'avais crues seules essentielles, l'infini des touches, les mille miroitements de lumière qui constituent nos vies. ... car
le travail de la "pâte", le style
samedi, octobre 15 2005
(vers 1990) Comme quand j'écris, fluides, faciles à dire... Nos phrases pareilles. Ce qui, dans le flot, coule, transporte, sans accident, emmène... (dans un fluide, un courant continu de fleuve régulier, qui le transporte sans accident, l'emmène,
je me mettais à croire que la vie suffisait, qu'il n'était pas nécessaire de la romancer pour en faire un roman.
samedi, octobre 15 2005
(vers 1993) EN CE MOMENT JE NE CHERCHAIS PAS je rendais compte. Avec quelques jours de recul. Presque immédiats. La vie, ce qu'elle est. Je me mettais à croire que la vie suffisait, qu'il n'était pas nécessaire de la romancer pour en faire un roman.
échec ? écrire depuis, écrire dedans
samedi, octobre 15 2005
(vers 1991) De façon générale cela ne fonctionne que lorsque je parle et écris depuis, et non pas sur. VISIONS : Le fait d'avoir posé les faits bout à bout, selon l'ordre dans lesquels ils survenaient, a répondu à un fantasme de linéarité,
comme sans moi
samedi, octobre 15 2005
note retrouvée (vers 1990) J’étais là dans mes évolutions pérégrinations j’étais là à travailler ma matière un peu sauvagement à l’impulsion et puis d’un coup dans mon art arrogant crucial je me suis retrouvé soudain aveugle. Muet.Plus dire. Plus
le récit propre au livre et/ou le récit de la construction du livre...
samedi, octobre 15 2005
(vers 1990) L'écriture était toute l'aventure, comme de nos vies elle réclamait description, hésitante, se tenant dans une veine mais oblique, discontinue, cassante. Il fallait que je définisse ce que je voulais. Mais l'histoire était aussi
la parole s'était tue
samedi, octobre 15 2005
(vers 1990) Là sur cette foutue table je travaille la matière l'épuise la creuse, cherche la lumière dans la pierre. Je fais de petites variations sur notre constante axiale, variations sur notre constitutive et bordélique périphérique. sur la façon
je ne parle désormais plus qu'à peine ma langue
samedi, octobre 15 2005
(vers 1991) Je ne sais plus du tout ce que je fais. Je ne parle désormais plus qu'à peine ma langue. Suis-je pour autant encore responsable de ma permanente inutilité ? Je ne sais plus faire. Ça se fait, comme sans moi, tout ça, tous ces écrits. Ah