(vers 1991)

Je ne sais plus du tout ce que je fais. Je ne parle désormais plus qu'à peine ma langue. Suis-je pour autant encore responsable de ma permanente inutilité ?
Je ne sais plus faire. Ça se fait, comme sans moi, tout ça, tous ces écrits.
Ah ! Qu'ai-je touché là ? Qu'on me pardonne déjà, et tous mes prochains détroussages avec.
Qu'est-ce cela ? Ce point où ma langue se détraque, un point d'aujourd'hui... et quelle force alors ça contient ! Quelles forces ça appelle aussi, et toutes affamées d'un sang inconnu !
J'ai dit, trop tard. Qui jouira ?
Etrange fatigue qui me prend maintenant.