il y a. sans nécessité. ramassé de langue, peu de mots, maigre de parole, langage où passer au travers. du plus pauvre toujours. encore une fois.
et côté capacité de dire, juste venu, un truc court, maigre, mais central, tout à l'heure, mal dit.
rien écrit depuis plusieurs semaines.
écrire peut être même la question.
perdre la lang ? le langage toujours trop gras. à quand y passer au travers. y couper ? espérer encore ?
Commentaires
En réaction, un très petit morceau d'Antoine Emaz qui rejoint, peut-être.
Pioché dans "Poème de la terre "(1986) et que j'ai mis en ligne sur mots_tessons il y a peu:
"quatre mois de presque rien
adbroyé dans la terre qui parle
Il en reste toujours sous les ongles."
D'où vient à quand ? A quand entre t-il dans une histoire de pauvre langue ou dans une langue de pauvre ? Celui qui écrit est aussi un conteur:il perd les mots ordinaires et devient orpailleur.Unique richesse en ce monde
nadège vidalSouvent , envie d’écrire .D’écrire point . Intransitivement . Ecrire , juste écrire . Envie à blanc .. D’écrire à blanc .
roger lahuParfois même , faute de mieux le doigt appuyé sur une touche du clavier simplement pour faire apparaître des lignes d’un signe quelconque .
mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
n’importe lequel . Pour troubler la page .
Faire signe ? oui bien évidemment il y a « de cela »
Mais aussi jet d’encre comme seiche ou poulpe : pour éloigner quels prédateurs à l’affut . ?
ou un mot juste un mot sur la page pour voir
pour le voir sur la page
ou pour allumer une mêche ou déclencher un compte à rebours
le mot «fatigue » par exemple
ou le mot « cygne »
sans décision sans intention sans précaution ni préoccupation
pour juste lancer la partie
un mot comme une petite boule de flipper
des fois ça fait tilt immédiatement
game over
alors la Théorie D'la poésie elle éteint
la page