février 08 :
book 0 débuté en octobre 2007.
peut-être j’ai trouvé là la forme qui me va (quoique il me soit souvent arrivé de sentir cela par le passé) l’hyper bref concentré, de la prose haïku, de la prose flèche, de la prose tir
oui cette forme-là me va vraiment bien. il y a encore à faire là. la forme brève, ramassée, concise. un impact de quelques mots rares, économisés, ramassés, cognant, précis, pointus. le point pour seule ponctuation. il y a encore à explorer là.

book 0 : drôle de titre. bascule qui va se faire là, dedans, à l’intérieur du livre vers ouvert, vers autre, vers quoi ?

le jour ou c’t’écriture ira de l’avant, ouverte . plus/pas en boucles, noueuses. le jour où plus du tout d’écriture. plus de mots. rien. de peu. plus de mots. sans. basta.

l’écriture peut-être encore trop rigide, contrainte. Là où le son, l’image plus souples ?


mai 08 :
book 0 va-t-il se terminer ? je n'en suis pas sûr, pas encore. il y a encore quelque chose dans lequel je peux descendre, creuser plus, je ne sais pas trop quoi, mais quelque chose comme le ton, le type de la phrase trouvée ici ("et plus" par exemple), qui est nouvelle. que je dois pousser plus, c'est possible, je le peux.


mai 08 :
book 0 en faire maintenant un opus qui se développe (un peu à la façon de la construction de Dire II de Collobert) — enflement (mot que j'utilise souvent, non retrouvé dans dico modernes, mais dans Le Thresor de la langue françoyse, tant ancienne que moderne de Jean Nicot - Paris, David Douceur, 1606) du nombre de blocs de txts, chacun pas plus gros, mais l'ensemble du volume élargi. Proportions plus vastes. Sans doute vers cela oui. laisser venir