20.05.12

Refonder, journal, carnets : c'est aussi l'inlassable qui est (à) l'œuvre, en plus de l'art du temps, du travail du temps sur nous et nos ouvrages. l'inlassable, comme le temps, continu, continuum, et infinissable.
l'inlassable d'un travail qui s'impose à vous. que vous avez en partie choisi de suivre, poursuivre, mais, qui, ressenti comme une nécessité, besoin lancinant de s'y adonner, s'y consacrer, devient en définitive à peine choisi. juste le suivi d'une ligne qui est là, évidente, s'impose, pas d'autre possible autrement, là que l'on est peut-être au meilleur (je ne sais si dans d'autres domaines j'irais aussi loin qu'en poésie, mais ce que je sais c'est qu'en ce domaine je peux aller plus loin), même si au prix d'efforts démesurés, constants, infinissables. la seule chose éventuellement que l'on choisit, en partie, c'est le temps consacré à cela, et la vie professionnelle, alimentaire, qui va l'accompagner.



je me remets à lire depuis janvier je crois, à approfondir mes connaissances par la lecture, selon un ordre et avancée systématique : journaux littéraires (Emaz, Bergounioux), linguistique et études de la parole (Benveniste, G. Gusdorf, P. Breton), socio (Bourdieu) anthropo (Ingold), paléo (Leroi-Gourhan), archéo (nombreux articles de toutes sortes, en particulier sur préhistoire, pariétal et rupestre), poésie, roman… après m'être adonné pendant plusieurs années à de plus bruts savoirs de "terrain".