ressors de 5 jours d’écriture et de nuit. couché le plus souvent entre 5 et 6h avant l‘aube, puis rattaque vers midi, etc…
ce matin il pleut, sans doute pour toute la journée, très très peu de lumière dehors, le prunier goutte, et dedans, l’ombre… alors que toute cette semaine de travail le ciel était clair, froid, lumineux

ces temps-ci, plus ça va et plus ça m’échappe. j’écris des bouts par ci par là, à peine contrôlés. je suis également immergé dans le sonore. et puis ces bouts, tombés, par ci par là, sortis comme sans moi, sans préméditation, sans but, sans objectif, laissés, échappés complètement. sans être rattachés à aucun volume ou projet en cours, éparpillés. et puis ce sonore, obsessif, inclu dans la mastiquation, mandication de la lang…

sans doute tout cela progressivement s’organisera, non que cela prendra sens plus rationnel, mais se distribuera selon volumes, projets, constructions en cours, donnera forme probablement peu à peu à des « ensembles »

immergé donc plusieurs nuits et jours, et vais remettre ça encore dans quelques jours. absolument seul, quelques sorties seulement pour faire quelques courses, respirer, faire la bise à des copains, mais sinon enfoui, des nuits et des jours… dans ce mûrissage lent, à l‘ombre, en arrière