août 08 :
parler des choses du dehors simple. de ces tout petits quotidiens et triviaux qui constituent nos mondes.

chap 3 : passage de la tension au lâché
mais toujours concentré concis, prose tir
passer à l'écriture de ces moments de sérénité, sans tomber dans la joliesse ou la formule poétique, est une des difficultés


oct 08 :
viens de retravailler la fin de book 0 — 5 poèmes écrits quasiment depuis le début, comme souvent — est-ce à dire que c'est proche de la fin ? peut-être.
ceci dit je sens que je peux — maintenant — aller encore plus loin. aller là où l'écroulement et à la fois le surgissement de la lang se jouent. là où se jouent le silence et l'impossibilité de la lang, le "plu dit" et le "plus dit", l'extinction de la parole et à la fois son surgissement. cet énorme surgissement de parl au même point que son extinction. naît et éteint, monté et impossible, même point.
chap 4 : là où son extinction : mais non pas dite par la narration de cette extinction, mais par son expérience
il y a donc là sans doute encore à creuser, à atteindre, à tenter, à tenter d'atteindre
la tentative encore d'arriver à un écrit du non écrit. une lang en deçà.

tenté de fermer le volume là, et pourtant je sens confusément qu'il y a là encore à dire, et à dire comme cela.
de cette façon de prose quasi nouvelle pour moi, resserrée, où je trouve dans cette extrême concision grande/moulte liberté et force
façon que je redoute de fermer, car peu sûr de retrouver cela ensuite, dans d'autres volumes.


nov 08 :
non en fait je ne clôturerai pas book 0 maintenant. j'ai bien failli. d'ailleurs Jérôme sort à l'instant de chez moi, nous venons de bosser sur le graphisme de la maquette du futur livre. je pensais que ce serait l'une des dernières étapes, mais non, il y a encore à dire. je ne sais quoi. je ne sais pourquoi. mais il y a encore encore. (toujours la même histoire).