29.8.11

je ne lis plus que ce qui peut être utile pour mon travail. et encore, la plupart du temps, cela se fait-il par "pioche", collecte et picorage, voire zapping, dans les volumes qui traînent ici.
la lecture ne m'est un loisir, une détente, qu'aux chiottes ou chez le médecin… et dans quelques rares cas de coulée longue, dense, dans un livre au flow puissant, continu.

si un livre, une phrase chopée au vol dans le livre feuilleté, ne m'attrape pas de suite, ne me provoque pas de suite une pulsion forte, et souvent une pulsion d'écriture, la plupart du temps je ne le lis pas plus que par un feuilletage pressé… ce n'est pas de l'ordre du choix : je ne peux pas lire alors. on ne peut avoir faim (ou soif) sur commande.