29.8.11
je ne lis plus que ce qui peut être utile pour mon travail. et encore, la plupart du temps, cela se fait-il par "pioche", collecte et picorage, voire zapping, dans les volumes qui traînent ici.
la lecture ne m'est un loisir, une détente, qu'aux chiottes ou chez le médecin… et dans quelques rares cas de coulée longue, dense, dans un livre au flow puissant, continu.
si un livre, une phrase chopée au vol dans le livre feuilleté, ne m'attrape pas de suite, ne me provoque pas de suite une pulsion forte, et souvent une pulsion d'écriture, la plupart du temps je ne le lis pas plus que par un feuilletage pressé… ce n'est pas de l'ordre du choix : je ne peux pas lire alors. on ne peut avoir faim (ou soif) sur commande.
lecture
30 août 2011 18:51
Commentaires
lire et écrire ne sont pas pour moi une même dynamique, et dans mon énergie si forte qu'il me faut la jeter, il me faut écrire, sous la pulsion du sang, hâtivement, avec éclats. je ne peux connaître l'arrêt et la respiration lente de la lecture (si ce n'est la lecture orale d'un court poème, lecture dont la dynamique me semble plus proche de l'écriture que de la lecture)
anna