pour la poésie, je vais t'expliquer : t'ouvres tes oreilles, tu fermes les yeux, tu fais passer la lang dans le tube à soufflation, qui vient du bidon, comme si tu jouais du sax ou du biniou, si possible dans un long solo vibrant, terrifiant, jusqu'à plus souffle, c'est pareil, sauf que dans le souffle y'a des morceaux de vrais mots dedans, qui ronflent, résonnent, roulent, ronronnent, raclent, regorgent, avec parfois même du sens qui s'en dégage, comme un filet de fumée lorsque l'on éteint une bougie...
pour un ami qui dit ne rien comprendre à la poésie
8 avr. 2009 21:44
Commentaires
pour le même ami :
LA POESIE EST UNE ESCROQUERIE
VIVE LA PROSE
(XII)
Il y a fort long temps . Mais genre fort des halles du temps . Qui passe . Quart de siècle carrément Je campai (Passé simple ) (aux mimis de sixiéme je dis toujours de dire « il » . Parce que « il campa », à l’oreille, ils savent , grosso & modo (sont sur le bateau pedago ) (qui prend l’eau) (mais c’est un autre sujet)
que ça colle . Je campa donc , nagueres très jadis , sur les bords du Locch Ness . Hasard de l’existence .
Au matin (très matinalement exotico-ecossais ) brumes , soleil levant et tout le toutim , après avoir Joui de ces plaisirs caractéristiques du camping : enfiler son futal humide jusqu’au glacial , boire un jus de café amer mijoté sur un camping gaz et dans un quart en allu où on se brule les doigts etc.. au moment de démonter la tente ; id est « décamper » , invasion soudaine de billiards de minuscules animacules volants et piquants extrémement.
Sainte horreur urticante .
Quel rapport avec la prose et la poésie me direz vous Ô gens et gentes et vouzautres !
Je m’interroge moi même sur ce sujet .
Juste cette perplexité : qui est , au juste , le monstre du Loch Ness ?
(Nota : les whyskies écossais des iles Isleys sont pure merveille du gosier : tourbe etc…) (ne suis jamais allé aux Iles Isleys)
MAIS AU BORD DU LOCH NESS : OUI !
P.S. j’aime les poésies à goût de tourbe
P .S 2 La poésie c’est comme le monstre du Loch Ness : il paraitrait que ça existe mais personne n’en a de preuves probantes !
PS 3 Moults gens s’en sont noyés corps et absence d’âmes à en vouloir apporter la dite preuve : enregistrés sous le nom de « poètes » par des medecins légistes ecossais passablement imbibés à des jus de tourbe divers et variés .
PS 4 le petit nom de la poésie pour les très intimes , est ; NESSIE !
(faites taire ces cornemuses braillardes please)
roger lahu